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Votre centre commercial,
le pays où la vie est argent ...
Les voleurs c'est pas nous, c'est eux !

  • 40000 membres de l'oligarchie financière mondiale contrôlent 80% du commerce mondial.
  • 50% de la population mondiale vit avec moins de 10 francs par jour.
  • Les avoirs des 200 personnes les plus riches sont supérieurs au revenu total de 41% de la population mondiale.
  • Plus de 250 millions d'enfants doivent travailler chaque jour dans des conditions inhumaines.
  • Entre 1980 et 1995, au moins 2 millions d'hectares de forêts ont été détruits, une aire plus grande que le Mexique.
  • Chaque heure 4 espèces de plantes et d'animaux s'éteignent.
  • Le réchauffement de la planète est en train d'atteindre un point critique avant que, selon les experts même de l'O.N.U., des catastrophes écologiques en chaînes ne ébutent.
  • Plus de la moitié des récifs de corail menacent de disparaître du fait des activités humaines.
  • L'eau ne se renouvelle plus assez vite pour répondre à la demande planétaire en eau potable.
Jusqu'ici tout va bien ?

La condition désespérée du monde actuel n'est aps "naturelle", c'est bien la conséquences logique d'un système au sein duquel l'augmentation des profits et de la puissance des plus riches est la seule valeur respectée.

Nous sommes là pour dénoncer le culte de la marchandise, l'étalage des richesses, agencé au millimètre près grâce à la publicité, au rayonnage, au marketing pour créer le besoin de consommer toujours plus. La nécessité de travailler et de fermer sa gueule toujours plus pour pouvoir consommer plus de biens issus de l'exploitation des peuples et de la planète.
Les grands magasins offrent chaque jour au peuple français émerveillé un choix multiple et exitant: des produits électro-ménagers fabriqués dans des conditions d'esclavage dans les pays du sud, une ensemble de denrées alimentaires issues de la pollution, de l'utilisation intensive de pesticides et autres produits toxiques aussi nocifs pour la santé des travailleureuses que pour l'environnement dans lequel ils sont produits, une accumulation infinie de marchandises venues jusqu'au centre commercial au prix de la déforestation,
de famines, de guerres civiles, de déplacement de populations, d'&anéantissement de cultures et de massacres de civilisations indigènes, de la destruction de la couyche d'ozone et du bétonnement du monde pôur assurer les transports à longue distance...
Ceci est une arme de destruction massive
Contrairement à ce qu'ils voudraient faire croire en récupérant la mode bio ou par leurs pubs "conviviales, jeunes et familiales", les grands magasins font tout sauf du commerce éthique et ne fixent qu'un seul mot d'ordre: le profit.
Le shopping et la ballade au centre commercial sont en passe de devenir le loisir n°1 des français aprè la télé :ceci est la conséquence effrayante d'un système où le contrôle social et l'uniformisation des êtres humains fonctionne tellement parfaitement que l'accumulation des marchandises semble être la seule clé du bonheur.
Comme ce culte du profit qui s'est emparé de toute notre société produit évidemment, même dans nos pays "riches et industrialisés", de plus en plus de misère et d'exclusion, et que nous vivons dans un monde consommation (posséder la dernière paire de Nike ou le dernier téléphone portable), l'étalage de richesses obscène qu'offrent les grands magasins amène logiquement certains individus écoeurés ou dans le besoin à pourtant tellement logique que les magasins comme Carrefour doivent utiliser massivement la vidéo-surveillance, et multiplier le nombre de vigiles armés à chaque caisse, à chaque rayon, à chaque sortie pour parvenir à en dissuader leurs "bien-aimés clients".
Le "vol" est en effet, dans le contexte actuel, une réappropriation légitime des quelques richesses dont nous avons besoin pour survivre dans un monde où le système nie la possibilité même de vivre à celles et ceux qui refusent la logique capitaliste ou s'en voient excluEs. Pour tous ceux et celles qui par ailleurs travaillent et produisent chaque jour, chaque semaine et chaque mois de leur vie au profit des patrons, banques et actionnaires de leur entreprise, il ne s'agit que d'une reprise sur les richesses volées. Une revanche salutaire mais malheureusement bien minime si on la met en rapport avec l'aliénation engendrée par la société de consommation et le profit quotidien que tirent cyniquement des la misère des autres les "global leaders" spéculateurs et multinationales.
Des promos sur les libertés !

Les alternatives :


Ceci étant, le seul espoir de se sortir de la logique meutrière et à court terme suicidaire de la mondialisation capitaliste demeure la mise en pace d'alternatives locales et solidaires fondées sur le respect des êtres humains et de l'environnement :par exemple au nord par des systèmes d'échange locaux de savoirs ou de services visant à se substituer au travail salarié ou à l'achat, par des coopératives alimentaires locales et bio, par la réoccupation de zones rurales et une agriculture paysanne,
par la création de lieux d'activités autogérés en ville et à la campagne, par la diffusion indépendantes de livres, brochures, musiques et spectacles vivants, par des expériences de vie collectives, par des écoles alternatives, et tout d'abord par la volonté de remettre en cause ses habitudes de consommateurtrices et de moins gaspiller, polluer, jeter au quotidien.

Arrêtons de produire et de consommer au prix de notre propre mise en esclavage, de l'exploitation des populations et de la destruction des ressources naturelles de la planète.
Commençons par vivre: ni état, ni commerce, ni patron... Réappropriation et autogestion !!



" Quand la dernière rivière et la dernière forêt auront été détruites les êtres humains décoouvriront que l'argent ne se mange pas ".

" Les faits sont simples :nous ne tuons pas des gens délibérément au sens ou nous souhaitons leur mort, mais volontairement au sens où nous préférons leur mort à la remise en cause de notre confirt occidental ".

" Si tu te crois trop petit-e pour pouvoir changer les choses, essaie donc de dormir avec un moustique !".

 
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